Roadsidetrip.com - L'homme et la nature...
En 5ème 2, nous travaillons par étapes, depuis la rentrée, sur notre séquence 6, le rapport de l'homme et de la nature, et suivons le voyage de Mélodie, Ivan et Sanka (clic!), 2 enseignants et leur chienne, engagés dans la lutte contre les déchets et pour la cause animale. Ils nous ont déjà fait découvrir des endroits merveilleux : l'Amazonie, le Pérou, la Cordillère des Andes, l'Altiplano...
Avant de vous présenter les corrections de notre plan de travail 1, je vous invite, les 5èmes 2 et les 5èmes 4 à poursuivre le voyage ensemble :
Partons cette fois pour la Californie, puis direction l'Arizona (clic!).
Voici les défis que nous lancent Mélodie et Ivan, ce mois-ci :
"Fabriquer son Bee Wrap
Remplaçant du papier cellophane ou alu, le Bee Wrap permet d'emballer les aliments sans produire de déchets !
Réutilisable plusieurs années, facile à laver (un peu de liquide vaisselle et d'eau chaude) et à utiliser, il est tout aussi simple à fabriquer.
Libre à chacun de choisir un tissu qui lui plait (de préférence du coton!) et de réaliser chez lui un chouette Bee Wrap à faire tester à toute sa famille ! Une belle opportunité pour faire changer les habitudes à la maison.
La seule contrainte de l'atelier est de ne pas se brûler avec le fer à repasser!
Tu places un carré de tissu sur un papier cuisson, tu râpes de la vraie cire d'abeilles (on peut en acheter en pastilles) de façon à bien recouvrir le tissu et tu places une seconde feuille de papier cuisson, un coup de fer pour bien faire fondre la cire, tu décolles ton tissu du papier cuisson et le laisse sécher quelques secondes et ton bee wrap est prêt!"
"REDUIRE SA CONSOMMATION DE PLASTIQUE!
Matériau robuste, le plastique met (beaucoup trop) longtemps à se dégrader. Léger, il se laisse facilement emporter par le vent et les courants. Pas étonnant qu'il soit la nouvelle star des océans ...
Pour réduire votre consommation de plastique, on vous invite à commencer par dresser la liste de tous les objets en plastique que vous jetez pendant votre journée. Vous pouvez également noter les objets en plastique que vous jetez durant un weekend (notez fidèlement la liste de tous les objets!).
Une fois cette liste dressée, vous allez voir les objets les plus couramment consommés, lancez-vous à la chasse au plastique en répondant aux questions suivantes :
- Quelle a été la durée de vie de cet objet ?
- Est-ce que j'aurais pu tout simplement éviter de consommer cet objet ? Si la réponse est non, par quoi pourrais-je le remplacer à l'avenir ? Existe-t-il
Une fois qu'un objet est définitivement remplacé, s'attaquer au suivant!"
Les animaux du mois :
Le coyote
Le coyote est un cousin du loup et du chien. Il fait partie de la grande famille des canidés (comme Sanka). Il est plus petit et fin que le loup et pèse généralement entre 10 et 20kg. Ses oreilles sont plus grandes, et sa tête est plus fine et allongée.
On en trouve un peu partout en Amérique du Nord. Nous avons rencontré notre premier coyote dans la vallée de Yosémite, au beau milieu des montagnes et dans un climat plutôt froid. Puis nous en avons croisé un grand nombre dans le désert de la vallée de la mort où les températures sont très elevées toute l'année et où il ne pleut presque jamais.
Bien qu'il ait été chassé sans relâche par l'Homme depuis la nuit des temps, le coyote est l'un des rares mammifères dont le territoire continue de s’agrandir.
Ses capacités d'adaptation sont impressionnantes et son régime alimentaire est très varié. Il peut se nourrir de rongeurs, mais aussi de baies, de végétaux et d'insectes. C'est au coucher et au lever du soleil qu'on les observe le plus souvent. Ce sont les heures de leurs concerts quotidiens !
L'otarie de Californie
Depuis notre arrivée sur les côtes de l'Océan Pacifique, nous avons la chance de pouvoir observer quotidiennement de nombreux animaux marins. Dauphins, phoques et otaries sont les plus présents car ils viennent souvent jouer dans les vagues au bord de la plage. Ivan a même partagé quelques vagues avec une otarie et un dauphin qui voulaient surfer avec lui !
Il est assez facile de différencier les phoques des otaries car ces dernières ont 4 pattes qu'on peut clairement distinguer, et qui leur permettent de se dresser et de se déplacer assez facilement sur la terre (ce qui n'est clairement pas le cas des phoques!).
Malheureusement pour elles, ces aptitudes ajoutées à leur grande intelligence en ont fait les stars des spectacles animaliers... De très nombreuses otaries sont élevées en captivité et dressées pour effectuer des tours dans les parcs marins, les cirques et les zoos à travers le Monde entier.
En ce qui nous concerne, on est heureux de pouvoir les observer dans leur milieu naturel, pêchant, jouant et faisant la sieste au soleil en toute liberté !
L'otarie de Californie est une espèce dont la population est stable, elle n'est donc pas en danger. Néanmoins, elles sont régulièrement victimes d'empoisonnement liés aux polluants présents dans les poissons dont elles se nourrissent.
